L’Enfer. Poème en XXXXIV chants, traduit par Rivarol
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Présentation du contenu
Articulation interne du volume
« Avertissement de l’éditeur » (p. 5-18) ; « De la vie et des poëmes de Dante » (p. 19-42) ; « Vue générale de l’Enfer » (p. 43-44) ; traduction de l’Enfer : chants I-XVII (tome premier), chants XVIII-XXXIV (tome deuxième) ; les chants sont traduits en prose ; chaque chant est précédé d’un argument qui sert de résumé, et il est suivie de notes au texte.
Illustrations
Illustration en noir et blanc en haut de la page de garde : profil de femme au centre, une ville sur le fond et,en dessous, trois cartouches qui portent les mots suivants : « science », « lettres », « arts ».
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Bibliographie et sites
Alfredo Cavaliere, « Rivarol critico », Cultura Neolatina, n° 1, 1941, p. 45-53.
André Le Breton, Rivarol, sa vie, ses idées, son talent, Paris, Librairie Hacette et Cie, 1895. Emile Henriot, « Rivarol traducteur de Dante », Le Temps, 1926 (ensuite dans « Livres et portraits. Courrier littéraire », troisième série, 1927, p. 218-223).
Michel Hervier, « Introduction » à Antoine de Rivarol, Discours sur l’Universalité de la langue française, Paris, Delagrave, 1929.
Victor-Henri Debidour, « Préface » à Antoine de Rivarol, Écrits politiques et littéraires, Paris, Grasset, 1956.
Remo Ceserani, « Rivarol, Antoine de », en ligne sur Enciclopedia dantesca https://www.treccani.it/enciclopedia/antoine-de-rivarol_(Enciclopedia-Dantesca)/
Commentaire
Pour l’édition de l’Enfer de Dante de la Collection des meilleurs auteurs anciens et modernes de la Bibliothèque nationale de France, l’éditeur N. David choisit la traduction en prose du poète et traducteur Antoine de Rivarol (1753-1801), parue en 1783. Dans l’« Avertissement », en plus de proposer une liste de traductions de la Comédie déjà existantes à son époque, David affirme que la traduction en vers est la solution idéale pour tout texte poétique, mais reconnait que chez ses contemporains il n’y a aucun poète qui puisse accomplir un tel travail. L’éditeur choisit également de reproduire le « Discours préliminaire » de Rivarol, où l’auteur de la traduction expose les principes de son travail et retrace également les étapes de la vie de Dante, ainsi qu’une analyse du style de l’Enfer. Dans ce texte, Rivarol souligne le caractère unique du style du poète florentin, qui est capable de décrire de manière condensée dans ses vers des événements invraisemblables. C’est pourquoi le traducteur devrait donc « lutter » contre le style précis et « affamé de poésie » de Dante. Le résultat de cette lutte est dans ce cas une traduction qui, d’après les propos de Rivarol, se fait commentaire du texte de départ et qui veut essentiellement évoquer chez le lecteur moderne la même réaction que celle provoquée chez lecteur original. De plus, Rivarol défend le choix d’une traduction qui s’éloigne du mot à mot et qui cherche à rapprocher le texte dantesque de la sensibilité contemporaine. Ce qui émerge du discours préliminaire de Rivarol est une idée de la traduction non seulement comme moyen de donner à un nouveau public le texte d’un écrivain étranger, mais comme un véritable outil de renouvellement de la langue française, qui lui permet de s’enrichir grâce aux charmes et aux pouvoirs d’un autre idiome.