L’historiographie littéraire d’Hauvette se fonde sur les décalages importants entre la chronologie italienne et la française et sur le différent sens qu’on attribue au Moyen-Âge et à la Renaissance. Dante représente un jalon important sur le plan de historiographie : la Divine Comédie  constitue une ligne de démarcation entre l’époque médiévale qui se termine en laissant entrevoir « l’aurore de la Renaissance » (p. 5). En même temps, il y acquiert une valeur téléologique également, en tant qu’« interprète de génie capable de traduire les pensées et les passions d’un peuple » (p. 6). Dante et son œuvre sont étudiés dans le chapitre IV, « Florence et la Toscane à la fin du XIIIe siècle eu au début du XIVe » (p. 60-83), alors que le V (p. 91-114) est consacré à la Divine Comédie. Hauvette fait le choix d’y analyser les épisodes principaux : Françoise de Rimini (Enf., V), Farinata (Enf., X), Brunetto Latini (Enf., XV), Ugolin (Enf., XXXIII), Sordello da Goito (Purg., VI), Cacciaguida (Par., XV-XVIII).