Émile Gebhart, De L’Italie. Essais de critique et d’histoire
Désignation
Numéro d'inventaire / Cote
17513
Localisation Ville
Grenoble
Localisation Institution
Bibliothèque universitaire Droit et Lettres
Créateur / Auteur
Émile Gebhart
Éditeur
Hachette
Description
Type d'objet
Livre
Caractéristiques matérielles
Dimensions
In-16, XX-317 p.
Lieux et dates
Siècle
XIXe
Date de la création / édition
1876
Lieu de la création / édition
Paris
Langue
Langue(s) du texte
Français
Présence du texte original
Le chapitre « Dante, Savonarole, Michel-Ange » contient deux citations de la Divine Comédie (p. 92-93), dans le cadre d’une réflexion globale au sujet de la souffrance provoquée par l’éloignement forcé de l’exil. Il s’agit d’une première phrase prononcée par Cacciaguida, « Tu lascerai ogni cosa diletta/ più caramente » (Par. XXVII, vv. 56-57), et d’une autre de Francesca da Rimini, « nessun peggior dolore/ che ricordarsi del tempo felice/ cella miseria. » (Enf. V, vv. 121-123).
Données historiques
Date d'acquisition
01/01/1881
Documents numériques
Autres exemplaires numérisés
Auteur de la fiche
Chiara Zambelli
Date de la dernière modification
15/05/2024
Commentaire
C’est un recueil de huit essais dont le but est d’étudier les traits et l'évolution du « génie » italien, ses racines greco-romaines, son apogée à la Renaissance, sa décadence et la « seconde renaissance intellectuelle » à travers laquelle les écrivains du XIXe, notamment Leopardi, ont préparé la « rénovation politique » (XIX-XX). Dans ce cadre, Dante est associé à Savonarole, en tant que précurseurs et maîtres de Michel-Ange, puisqu’ils sont les promoteurs d’un « christianisme terrible » (p. 85). C'est d’ailleurs le caractère apocalyptique de leur vision religieuse, qui leur permet de faire face aux souffrances terrestres, telles que l’exil.