L’ouvrage se fonde sur une conception positiviste de la littérature comparée, en tant que science de la mise en relation entre les auteurs et les littératures des nations de l’Europe occidentale (France, Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne et Portugal, pays slaves, pays scandinaves, États-Unis ; deux parties sont consacrées à l’Antiquité et à la poésie provençale). C’est ainsi qu’on établit une bibliographie des études au sujet des relations littéraires entre différents pays, à travers une figure éminente qui doit en incarner le génie : Molière pour la France, Shakespeare pour l’Angleterre, Goethe pour l’Allemagne et Dante pour l’Italie. Il s’agit d’un exemplaire interfolié dans lequel le propriétaire, Henri Hauvette, ajoutait des références bibliographiques en suivant le classement des auteurs, qu’il nommait « Additions ». Les plus importantes concernent les chapitres VI (l’Italie), VIII (la poésie provençale), XIV (l’Antiquité dans les littératures modernes).